Sur les hauteurs de Puteaux, dans son atelier, Jean-Claude Bobin peint. Des toiles de toutes tailles attendent de révéler leur beauté au monde extérieur. Jean-Claude Bobin, instrument de son propre talent, peint depuis toujours sa ville son univers. Faites connaissance avec un peintre, un puriste qui consacre sa vie à la création picturale.
La beauté est patience, elle est comme la grâce, elle ne se convoque pas, ni se conquiert. Depuis qu’il est enfant, Jean-Claude Bobin peint, dessine, traduit le monde et ses émotions. Aujourd’hui, âgé de 77 ans, il a consacré sa vie à la création.
Sans concession.
Sur son site, ses plus belles pièces se dévoilent. On y découvre qu’il a appris le métier de restaurateur, qu’il a réalisé une copie exacte du rideau d’avant-scène du Théâtre de L’Odéon, qu’il a restauré le plafond du château de Rueil Malmaison et qu’il a offert un ciel aux inspirations divines à l’église Saint-Martin de Neuville-Bosc en 2005. Jean-Claude Bobin est un chercheur en quête de création et a dédié 10 ans de sa vie à un projet colossal, le Cube en Boule, « le moment où la peinture devient spatiale ». Cette installation monumentale déforme les perspectives et offre une nouvelle manière d’aborder l’art.
À la question, comment êtes-vous devenu peintre, il répond : « Par inaptitude. C’est une inaptitude de peindre, d’écrire de la poésie ou de composer de la musique, c’est parce qu’on ne sait rien faire d’autre et que rien d’autre ne nous intéresse ! ».
Ce sont les paroles d’un puriste, d’un peintre dont on pourrait voir le portrait dans les livres de Zola ou de Balzac, celui qui se sacrifie peu importe le prix pour créer et vivre de son art, peu importe les tempêtes.
Jean-Claude Bobin peint.
Il peint Puteaux, là où il est né. Plus de 80 tableaux sont consacrés à la ville, témoignant de l’évolution de nos cités, de nos sociétés. Comme ses pairs, Jean-Claude Bobin peint à l’extérieur pour capter l’éphémère, un rayon de soleil, un ciel nuageux baigné de lumière, qui se reflète sur les tours glacées de La Défense.
Jean-Claude Bobin peint les femmes et nous révèle une série de rouges aussi flamboyants que sensuels. Cette femme, la sienne, qu’il peint sans relâche pour sublimer des instants d’intimité. Jean-Claude peint et la grâce est à la pointe de son pinceau.
La lumière prisonnière de la toile devient éternelle.
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