Johnny Hallyday, Alain Delon et bien d’autres continuent de faire les gros titres, même après leur disparition. Alors que la presse fait étalage des problèmes de succession qui attisent toutes les convoitises et déchirent les familles, Bernard Pascuito, éc rivain et journaliste, vous invite à une conférence, jeudi 7 novembre à 19h, à la Bibliothèque Jean d’Ormesson, qui traitera des affaires de succession les plus sulfureuses du XXe et XXIe siècle !

Habitué des scènes putéoliennes, Bernard Pascuito revient pour une autre conférence autour de la succession de nos icônes disparues. Ce sera l’occasion pour l’auteur de nous présenter les héritiers, mais aussi son nouveau livre, Delon, une vie aux aguets, sorti en août 2024.

Nous l’avons rencontré pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend.

Puteaux Infos : Parlez-nous de votre conférence…
Bernard Pascuito : Je vais traiter des affaires de succession les plus sulfureuses, évidemment dans le domaine médiatique. C’est une idée que j’avais depuis longtemps, mais j’avoue que j’avais du mal à convaincre les éditeurs… Puis est arrivée l’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday, avec son lot de déchirements entre sa veuve et ses enfants… Tout d’un coup, la France entière s’est passionnée pour ce mélodrame et là, j’ai trouvé très vite un éditeur !

Puteaux Infos : Pourquoi avez-vous choisi de travailler sur la vie de nos icônes ?
BP : On me demande souvent pourquoi je n’écris pas de roman ? Je réponds que je ne souhaite pas écrire une histoire inventée. J’ai beaucoup d’admiration pour les écrivains qui créent des univers. Mais ce qui m’intéresse, ce sont les vies de personnages réels. Plutôt que d’inventer moi-même des histoires moyennes, je préfère écrire sur ces gens dont la vie est un roman, comme Alain Delon ! Il y a tout : des coups de sang, des coups de gueule, des coups de foudre et même des coups de pistolet ! Une enfance un peu fantasmée, de la tragédie, du merveilleux… Tous les éléments d’un roman sont là.

Mon travail n’est pas juste de raconter les faits, mais d’essayer de comprendre ce qu’il se passe dans leur tête. Quelles sont leurs motivations ? Quelles sont leurs blessures ? Quelles sont les histoires, derrière les histoires ? Dans mon métier d’écrivain, le juge- ment n’a pas sa place. Car on ne sait pas ce qui déchire les gens au fond d’eux-mêmes, cette souffrance que l’on ne voit pas, les remords, les regrets, les attentes, les déceptions… J’essaie d’aller à l’intérieur de ces esprits. D’ailleurs, cet exercice m’a profondément bouleversé quand j’ai écrit mon livre sur Romy Schneider*… Quand on fait ce travail de recherche et de psychologie, on s’aperçoit que derrière ces visages magnifiques, il y a beaucoup de souffrance.

*La dernière vie de Romy Schneider aux éditions du Rocher (2018)

Entrée libre sur réservation au 01 46 92 92 76