Ces petites fenêtres remplies de surprises font patienter petits et grands chaque année jusqu’au jour tant attendu de Noël. Mais d’où tient-il son origine ?
La création d’un indémodable
L’Avent représente initialement la période de Noël au fil de laquelle les Chrétiens se préparent à la venue de Jésus-Christ, c’est donc une période dite d’attente. Au cours du 19e siècle, la femme d’un pasteur, a l’idée de dessiner vingt-quatre cases sur un carton et d’y boucler à chacune d’entre elles un petit biscuit. Son fils, Gerhrard Lang, éditeur munichois, est séduit par l’idée et parvient à commercialiser en 1908, ce qui deviendra un incontournable des fêtes de fin de d’année !
Ces boîtes à surprises qui arborent les étals de nos supermarchés et de nos artisans, s’adressent à un public varié : les petits se languissent de connaître quel jouet ou quelle sucrerie pourrait bien se cacher derrière chacune des cases et les adultes ont une kyrielle de choix à disposition tels que des produits de beauté, du terroir, des bijoux ou encore des sachets de thés !
Une faute pourtant pleine de bon sens
Néanmoins, là où s’installent les calendriers de l’Avent, se dresse une faute d’orthographe à prime abord très sensée selon l’Académie française : celle d’écrire « Avent » avec un -a. Cette période précède Noël, certes, mais vient avant tout du latin « adventus » signifiant « venue, avènement ». Le mot « avant » est utilisé dans notre quotidien afin d’articuler nos phrases, tandis que « l’Avent » se fait plus discret car il est uniquement employé pour cet épisode annuel attribué à ces quatre semaines de décembre avant le jour de célébration.